« La liberté »

La liberté est l’objectif et le moyen de la défense.

« La technique »

Le métier d’avocat exige une maitrise de techniques très diversifiées :

  • Technique procédurale : exiger l’application de la loi, identifier les vices de procédure, les nullités, faire respecter l’équilibre des droits entre les parties au procès, vérifier l’intégrité des droits de la défense. Refuser d’être le spectateur d’enquêtes partielles, partiales, arbitraires et faussées.
  • Technique judiciaire : accélérer ou ralentir le traitement judiciaire d’une affaire. Porter et relancer une plainte. Eviter son classement sans suite. Eviter l’engorgement des tribunaux. Devenir le moteur du parcours judiciaire d’un dossier.
  • Technique de l’entretien : comprendre une situation de détresse, de pathologie, de criminalité. Ancien contrôleur judiciaire et ancien éducateur, Maitre de La Morandiere a travaillé près de dix années les techniques de l’entretien.
  • Techniques oratoires : Enseignant à l’E.F.B (Ecole de Formation du barreau),  maitre de La Morandiere enseigne les différentes techniques de plaidoirie aux élèves avocats. Il a découvert cet art et cette technique auprès de grands noms de la profession : Maitre Françoise COTTA, Maitre Alexandre VARAUT, Maitre Olivier SAUMON, Maitre Felix DE BELLOY.
  • Techniques rédactionnelles : exposer clairement les points forts de son argumentaire et apporter la démonstration de sa demande.


« L’éthique et le stratégique »

En matière judiciaire, « l’éthique » ne s’oppose pas au « stratégique ». Au contraire.

Ethique de la parole  : Gagner en libérant la parole, non pas en l’étouffant.

Dans certains procès, respecter l’adversaire c’est déjà vaincre l’Accusation.

Libérer la parole pour gagner, c’est  libérer la parole des « poncifs », des « clichés », du prêt-à-penser, du prêt-à-défendre. C’est faire droit à la singularité de chaque histoire, de chaque situation.

Libérer la parole pour gagner, c’est faire éclater un sens où se diluent les caricatures qu’entretient l’Accusation : le sens et l’importance du détail, du contexte, du social, du politique, de l’économique, du médical.

Stratégie de défense : La coresponsabilité de l’avocat et du client pour le choix de la stratégie.

Le client est le premier acteur de sa défense mais l’avocat peut et doit en être le premier stratège : Il désigne les possibilités, les opportunités et les risques inhérents à chaque solution.  Il conseille. Représente. Assiste.

Le client choisit, in fine, la solution qu’il préfère adopter.